Luc Thibouville
TYPE: LANGOUSTIER de Camaret (moteur) EPOQUE: 1925 - 1950 DIMENSIONS (cm): Lg 75, lg 20, H 65 C'est en 1877, qu'un marin pêcheur breton de Camaret, à l'exemple des réussites sur les autres côtes Atlantiques, décide d'acquérir un harenguier de 62 Tonneaux. "La Louise", et de le faire transformer dans le chantier local en y faisant aménager un vivier pour la pêche à la langouste, ce qui ne s'était encore jamais fait en ce port. Son intention était d'aller chercher le crustacé sur les côtes de Galice là où il était abondant et n'intéressait par ailleurs pas les habitants locaux. Ce fut le départ de la grande Aventure Camarétoise qui allait durer jusqu'aux années 1930/1940. Neuf bateaux étaient ainsi équipés en 1898 et le commerce était fleurissant. Toute la côte bretonne va alors être gagnée par l'activité de pêche aux crustacés, une grande crise sardinière de sept années venant encourager à la mutation. Raréfaction du poisson et diminution du rendement allant de paire, les pêcheurs Camarétois réagissent en se lançant à la pêche du homard et de la langouste sur les côtes du Portugal, de l'Espagne, puis du Maroc et même de la Mauritanie. Ce dernier lieu de pêche, fort éloigné et "exotique" à l'époque, les a fait surnommer " langoustiers mauritaniens ". En 1914, 158 langoustiers sont inscrits à Camaret et plus de 300 tonnes de langoustes sont à leur actif. La guerre vient stopper net cet élan et en 1919 seulement 54 bateaux peuvent être réarmés. En 1931 la flottille Camarétoise est de nouveau à son apogée avec environ 250 bateaux, il était fréquent d'en voir évoluer jusqu'à 80 sur les mêmes lieux de pêche ! Du plus petit au plus grand, de conception et construction particulièrement réussies, ils étaient excellents à la mer en tous temps et toutes allures, se taillant ainsi une solide réputation de grande manœuvrabilité... Ce qui porta bien loin la réputation du chantier naval du crû. Les derniers ont disparu après la seconde guerre mondiale.
TYPE: LANGOUSTIER de Camaret (moteur) EPOQUE: 1925 - 1950 DIMENSIONS (cm): Lg 75, lg 20, H 65
C'est en 1877, qu'un marin pêcheur breton de Camaret, à l'exemple des réussites sur les autres côtes Atlantiques, décide d'acquérir un harenguier de 62 Tonneaux. "La Louise", et de le faire transformer dans le chantier local en y faisant aménager un vivier pour la pêche à la langouste, ce qui ne s'était encore jamais fait en ce port. Son intention était d'aller chercher le crustacé sur les côtes de Galice là où il était abondant et n'intéressait par ailleurs pas les habitants locaux. Ce fut le départ de la grande Aventure Camarétoise qui allait durer jusqu'aux années 1930/1940. Neuf bateaux étaient ainsi équipés en 1898 et le commerce était fleurissant. Toute la côte bretonne va alors être gagnée par l'activité de pêche aux crustacés, une grande crise sardinière de sept années venant encourager à la mutation. Raréfaction du poisson et diminution du rendement allant de paire, les pêcheurs Camarétois réagissent en se lançant à la pêche du homard et de la langouste sur les côtes du Portugal, de l'Espagne, puis du Maroc et même de la Mauritanie. Ce dernier lieu de pêche, fort éloigné et "exotique" à l'époque, les a fait surnommer " langoustiers mauritaniens ". En 1914, 158 langoustiers sont inscrits à Camaret et plus de 300 tonnes de langoustes sont à leur actif. La guerre vient stopper net cet élan et en 1919 seulement 54 bateaux peuvent être réarmés. En 1931 la flottille Camarétoise est de nouveau à son apogée avec environ 250 bateaux, il était fréquent d'en voir évoluer jusqu'à 80 sur les mêmes lieux de pêche ! Du plus petit au plus grand, de conception et construction particulièrement réussies, ils étaient excellents à la mer en tous temps et toutes allures, se taillant ainsi une solide réputation de grande manœuvrabilité... Ce qui porta bien loin la réputation du chantier naval du crû. Les derniers ont disparu après la seconde guerre mondiale.